L’utilisation de l’acupuncture pour le traitement des dépendances à l’alcool et à la drogue est un développement récent de cet art très ancien. En 1972, un neurochirurgien de Hong Kong, H.L. Wen M.D., découvre fortuitement que l’acupuncture pouvait soulager les symptômes de manque.
Il a été alors démontré que l’acupuncture était un moyen simple, peu onéreux et facilement acceptable pour le patient. De plus, l’acupuncture diminue ou élimine le soutien médicamenteux et de ce fait écourte l’hospitalisation. Cela ouvrait la possibilité de suivre les patients en traitement ambulatoire, entraînant une diminution des coûts par rapport à une personne suivie en milieu hospitalier.
En 1985, un groupe de professionnels des dépendances en matière de toxicomanie (médecins, acupuncteurs, travailleurs sociaux) du Lincoln Hospital de New-York forme la National Acupuncture Detoxification Association (NADA), connue également sous le nom « AcuDetox ». Cette association a pour but de former et certifier de nouveaux professionnels de la santé dans le domaine des traitements des dépendances et ayant acquis une base spécifique de connaissance en acupuncture.
La méthode NADA peut être dispensée par les professionnels du terrain après un apprentissage ad hoc. La méthode utilisée aujourd’hui résulte d’années de développement du travail clinique. Elle est mise en pratique dans de nombreux pays d’Europe et largement utilisée aux USA.
Cette méthode a été utilisée dans le cadre des dépendances et pour la prévention de la rechute. C’est une approche à seuil bas (la personne n’est pas forcément abstinente).
Sylvie Wyler a été formée à la méthode NADA (National Acupuncture Detoxification Association) à New York, à l’hôpital psychiatrique du Bronx, au département d’abus de substances (Lincoln Hospital), à l’origine de la méthode.
Depuis, Sylvie Wyler est formatrice de la méthode NADA et donne régulièrement des cours sur le site de l’Hôpital psychiatrique de Cery, Lausanne /Prilly et à Malévoz, Monthey.