Dans la philosophie chinoise, le yin et le yang sont deux catégories complémentaires qui sont utilisées pour appréhender les phénomènes de l’univers et de la vie. Par essence, le yin et le yang sont complémentaires interdépendants qui fonctionnent selon un mouvement permanent. Lorsque l’un augmente, l’autre diminue. L’un transforme l’autre. Et les deux forment un tout.
Leurs différences
Associé à l’image du feu, le yang présente des caractéristiques telles que la chaleur, la lumière, la brillance, la légèreté. Le yin, lui, s’apparente plus à l’eau et des attributs comme le froid, la lourdeur et l’humidité. Le yin nourrit le yang. Le yang dynamise le yin. Le yang transforme le yin et le yin est le support du yang. Par exemple, du riz qui cuit diffuse de la vapeur : le riz c’est le yin, la vapeur, c’est le yang.
Yin et yang se séparent à la mort. Tant qu’il y a de la vie, il y a le yin et yang.
Les saisons ou les variations de yin et yang
Au fil des saisons, le yin et le yang croissent ou diminuent à tour de rôle. Dès l’automne, la nuit tombe plus vite. A l’instar des animaux, on devient plus casanier. On préfère manger tôt et se coucher plus tôt. Des émotions comme la tristesse, voir même la dépression, marquée par une sensibilité au manque de lumière prennent le dessus.
En effet, le yin croît et le yang diminue. Au printemps, ce sera le contraire.
L’acupuncture comme soutien
L’acupuncture accompagne le corps dans ces changements de saison. Les organes (par exemple les poumons) sont yin par rapport aux viscères (Fu) yang; le bas du corps est yin par rapport au haut yang; le sang est yin par rapport au Qi (l’énergie) yang. Avec tous ces mouvements entre le yin et le yang, la pose d’aiguilles permet de stimuler ou au contraire d’apaiser les énergies et vous aide à préparer ces transitions.
A chaque changement de saison, si vous êtes en bonne santé, une à trois séances d’acupuncture suffiront pour permettre à votre corps de vivre une transition en douceur.